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Mai 2020 :
- Le 29 mai 2020 : Fonds du Club belge — Soumis par Neil Pryce
- Le 21 mai 2020 : Pétition pour le droit de vote des femmes — Par Roland Sawatzky, conservateur de l’histoire, Musée du Manitoba
- Le 14 mai 2020 : Fonds L.B. Foote — Par Danny Schur, compositeur, producteur, écrivain de comédies musicales historiques
- Le 7 mai 2020 : Fonds d’archives de la Children’s Home of Winnipeg — Article de James Mochoruk, historien, Université du Dakota Nord
Le 29 mai 2020
Fonds du Club belge — Soumis par Neil Pryce
« Ce recueil du Club belge (Belgian Club, à St Boniface) est une ressource précieuse présentant les activités de la communauté belge au Manitoba. Des dossiers datant de ses débuts il y a 115 ans, en 1905, sont conservés aux Archives provinciales.
« Le premier registre des procès-verbaux, allant de 1905 à 1913, l’exemplaire original des statuts constitutifs et la liste des soldats belges engagés dans la Seconde Guerre mondiale sont tout particulièrement intéressants. »
Texte original reçu en anglais.
Vous voulez en savoir plus? Interrogez la base de données Keystone pour trouver d’autres documents sur ‘Le Club Belge’, ‘Belgian-Canadians’, and ‘World War II’.
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Le 21 mai 2020
Pétition pour le droit de vote des femmes — Par Roland Sawatzky, conservateur de l’histoire, Musée du Manitoba
« Au Manitoba, la première pétition pour le droit de vote des femmes a été déposée en 1893. Elle comptait près de 4 000 signatures. Les feuilles de la pétition avaient été collées ensemble et enroulées pour former un genre de parchemin. La pétition a été présentée au corps législatif de la Province, mais elle a été rejetée moyennant un vote de 28 contre 11. Elle a fait l’objet de critiques parce qu’elle ne représentait pas suffisamment de Manitobaines. Une deuxième pétition a donc été organisée, ce qui a permis de recueillir près de 1 500 signatures de plus. Puis, les législateurs ont complètement fait fi de la requête. La localité des signataires est indiquée sur la pétition, ce qui est formidable. Au bout du compte, plus de 80 pour cent des signatures provenaient de régions rurales du Manitoba. Les autres signatures étaient de Winnipeg.
« J’ai fait reproduire cette pétition pour l’exposition itinérante du Musée du Manitoba en 2016 intitulée ‘Les femmes de bien ne veulent pas voter’. Je voulais retourner étudier la pétition plus en détail, mais elle était fragile. Heureusement, le personnel de la conservation des Archives du Manitoba a pris ce projet en main.
« Moins d’un an plus tard, une de mes collègues a pu photographier le parchemin (de 26 mètres de longueur) et d’autres parties de la pétition. Puis, elle a compté tous les noms et dénombré les localités. Même si cette tâche lui a demandé beaucoup de temps, elle lui a permis de déduire des données démographiques et géographiques intéressantes à partir de cette source primaire. Nous avons présenté cette information à l’occasion d’une conférence internationale et nous avons l’intention de la publier dans un avenir rapproché. »
Texte original reçu en anglais.
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Le 14 mai 2020
Fonds L.B. Foote — Par Danny Schur, compositeur, producteur, écrivain de comédies musicales historiques
« Dans le cadre de la recherche pour ma comédie musicale ’Strike!’ ayant comme toile de fond la grève générale de Winnipeg en 1919, je me suis beaucoup fié à la mine de photos prises par Lewis Benjamin Foote. Il ne fait aucun doute que sa photo la plus célèbre, celle d’un tramway renversé, est le cliché le plus légendaire de Winnipeg.
« Lewis Foote n’a pas fait que prendre d’émouvantes photos du samedi sanglant. Il a aussi su capter une grande partie de l’histoire de Winnipeg à ses débuts. Je trouve que ses photos des taudis de l’époque sont particulièrement touchantes. Elles illustrent une misère digne du temps de Dickens, une misère que nous avons tendance à romancer ou à oublier.
« Pour ainsi dire, la collection de Lewis Foote, c’est Winnipeg. Si une image vaut mille mots, il a produit des millions de mots pour l’histoire de Winnipeg et du Manitoba. »
Texte original reçu en anglais.
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Le 7 mai 2020
Fonds d’archives de la Children’s Home of Winnipeg — Article de James Mochoruk, historien, Université du Dakota Nord
« C’est une merveilleuse collection. Le plus remarquable au sujet des archives de la Children’s Home, c’est qu’elles ouvrent la fenêtre – ou des fenêtres – sur la communauté protestante anglo‑saxonne blanche de Winnipeg, notamment la communauté de la classe ouvrière et de la classe moyenne inférieure. La Children’s Home est une institution protestante et ses archives concernent principalement les enfants et les familles de descendance britannique ou britanno canadienne. Très souvent, quand on pense aux crises économiques et familiales qui pourraient inciter une famille à placer un ou plusieurs enfants dans un « orphelinat », on a naturellement tendance à penser à la population du quartier nord de Winnipeg et à la population née à l’étranger (provenant habituellement d’Europe de l’Est et d’Europe centrale – et non pas aux « étrangers » d’origine britannique qui vivaient aussi dans ces quartiers). Dans les archives de la Children’s Home, on découvre toutefois les répercussions du ralentissement économique, des crises familiales, des urgences sanitaires ou analogues sur les Canadiens de naissance, mais surtout sur les immigrants d’origine britannique qui se sont établis dans l’Ouest canadien et à Winnipeg à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Géographiquement parlant, la « clientèle » de la Children’s Home provenait de toutes les parties de la conurbation de Winnipeg où se trouvait la classe ouvrière. St. James, Fort Rouge, Norwood, Weston, Brooklands, Kildonan‑Est et Kildonan‑Ouest, et les quartiers du centre et de l’ouest de Winnipeg sont tous bien représentés dans les archives de la Children’s Home. Il en est également de même de beaucoup de districts ruraux. Avant le milieu des années 1920, la Children’s Home accueillait un nombre étonnamment élevé d’enfants de familles de travailleurs agricoles et de mères célibataires provenant d’un peu partout au Manitoba et même de la Saskatchewan et du nord‑ouest de l’Ontario. »
Archives du Manitoba, Children’s Home of Winnipeg fonds, 1884-1985
Texte original reçu en anglais.
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